Einladungswettbewerb | 10/2017
Cité de la musique de Genève
©Kengo Kuma & Associates
5. Rang / 5. Preis
Preisgeld: 35.000 CHF
Architektur
Bauingenieurwesen, TGA-Fachplanung
Landschaftsarchitektur
Akustikplanung
Szenographie
sonstige Fachplanung
Landschafts- / Umweltplanung
Brandschutzplanung
Beurteilung durch das Preisgericht
Le projet se présente de prime abord comme un grand parallélépipède rectangle occupant la majeure partie constructible du site. Une succession d’opérations que les architectes du projet qualifient d’un genre d’érosion vient modifier la perception que l’on se fait de ce volume dans le but notamment de transcender les limites spatiales et fonctionnelles entre les trois éléments principaux composant le site : Le parc, la Place des Nations et la Cité de la Musique de Genève.
Le Jury apprécie ce lien fort établi entre le programme et la nature malgré l’apparence monolithique de l’ensemble.
La subtilité des vides interstitiels offre de surcroît l’opportunité d’y insérer un système de distribution en adéquation avec l’échelle du programme.
Le Jury regrette toutefois que l’une des perméabilités majeures du projet parle du lien créé entre le parc et le Chemin des Colombettes et relève que ce dernier ne présente pas un caractère majeur à l’échelle de la ville, tant en termes de spatialité que de fonctionnalité.
Au niveau du rez-de-chaussée et de l’accroche du bâtiment sur la Place des Nations, l’érosion opérée offre des accès séparés pour la Haute Ecole de Musique, le restaurant jouxtant la place et le foyer principal. Le Jury relève que les accès aux espaces d’enseignement semblent relativement contraints par le dispositif d’escaliers mécaniques mis en place par les architectes.
Le Jury relève le fait que les espaces de travail et d’enseignement de l’école sont très bien organisés. L’ensemble de ceux-ci forment une entité indépendante dans le volume général. Au sous-sol, accessible depuis le parc, le projet dispose d’une entrée secondaire distribuant un second foyer destiné essentiellement aux auditoires de la Haute Ecole de Musique ainsi qu’aux trois plus petites salles de concerts.
Ces espaces sont en lien fonctionnel étroit avec l’important dispositif logistique situé au deuxième sous-sol mis en place par les architectes. Afin de permettre l’accès à cette partie essentielle au fonctionnement du bâtiment, le projet prévoit un important dispositif de rampes et de circulation venant ceinturer le dernier niveau du projet. Ce parti pris a pour principale conséquence d’augmenter de façon considérable les surfaces et volumes bâtis.
La forme et le traitement de la salle philharmonique qui occupent les derniers niveaux du bâtiment ne semblent pas être en adéquation avec sa destination première. Le Jury apprécie néanmoins la proposition des architectes d’y laisser pénétrer la lumière du jour, bien que ce parti pose un grand nombre de questions en regard des aspects scéniques et acoustiques.
Le Jury apprécie le traitement de la toiture du bâtiment qui se veut accessible au public et fortement végétalisée.
L’attention portée à cet espace est en adéquation avec la qualité du traitement que les architectes proposent pour l’aménagement du parc.
Le projet propose notamment la remise à ciel ouvert du ruisseau des Feuillantines ainsi que des espaces riches et variés. Le Jury relève la grande finesse de ce travail paysager, en adéquation avec la volonté du Maître de l’Ouvrage d’établir une forte relation entre les espaces publics et la Cité de la Musique.
Le Jury apprécie ce lien fort établi entre le programme et la nature malgré l’apparence monolithique de l’ensemble.
La subtilité des vides interstitiels offre de surcroît l’opportunité d’y insérer un système de distribution en adéquation avec l’échelle du programme.
Le Jury regrette toutefois que l’une des perméabilités majeures du projet parle du lien créé entre le parc et le Chemin des Colombettes et relève que ce dernier ne présente pas un caractère majeur à l’échelle de la ville, tant en termes de spatialité que de fonctionnalité.
Au niveau du rez-de-chaussée et de l’accroche du bâtiment sur la Place des Nations, l’érosion opérée offre des accès séparés pour la Haute Ecole de Musique, le restaurant jouxtant la place et le foyer principal. Le Jury relève que les accès aux espaces d’enseignement semblent relativement contraints par le dispositif d’escaliers mécaniques mis en place par les architectes.
Le Jury relève le fait que les espaces de travail et d’enseignement de l’école sont très bien organisés. L’ensemble de ceux-ci forment une entité indépendante dans le volume général. Au sous-sol, accessible depuis le parc, le projet dispose d’une entrée secondaire distribuant un second foyer destiné essentiellement aux auditoires de la Haute Ecole de Musique ainsi qu’aux trois plus petites salles de concerts.
Ces espaces sont en lien fonctionnel étroit avec l’important dispositif logistique situé au deuxième sous-sol mis en place par les architectes. Afin de permettre l’accès à cette partie essentielle au fonctionnement du bâtiment, le projet prévoit un important dispositif de rampes et de circulation venant ceinturer le dernier niveau du projet. Ce parti pris a pour principale conséquence d’augmenter de façon considérable les surfaces et volumes bâtis.
La forme et le traitement de la salle philharmonique qui occupent les derniers niveaux du bâtiment ne semblent pas être en adéquation avec sa destination première. Le Jury apprécie néanmoins la proposition des architectes d’y laisser pénétrer la lumière du jour, bien que ce parti pose un grand nombre de questions en regard des aspects scéniques et acoustiques.
Le Jury apprécie le traitement de la toiture du bâtiment qui se veut accessible au public et fortement végétalisée.
L’attention portée à cet espace est en adéquation avec la qualité du traitement que les architectes proposent pour l’aménagement du parc.
Le projet propose notamment la remise à ciel ouvert du ruisseau des Feuillantines ainsi que des espaces riches et variés. Le Jury relève la grande finesse de ce travail paysager, en adéquation avec la volonté du Maître de l’Ouvrage d’établir une forte relation entre les espaces publics et la Cité de la Musique.